BIOGRAPHIE C’est le parcours atypique d’un homme, né en 1966, qui après avoir fait Maths Spé’ et être passé brillamment par une école d’ingénieur, s’est retrouvé aux débuts des années 90 en Arabie Saoudite pour exercer avec tout le confort moderne ses talents d’électronicien expatrié. A son retour pourtant, il choisit de tout abandonner et de sauter dans le vide pour accomplir son destin : devenir à temps complet « musicien de jazz ».
Comment ? Ensuivant un parcours « à l’ancienne », en autodidacte forcené. En refusant l’école de jazz pour se risquer à l’école « du » jazz. L’école de la nuit et des rencontres imprévues, de la tradition orale, des boeufs « after hours », des initiations amicales avec des musiciens forcément plus forts que lui.
Pourquoi ? Parce qu’à 18ans, il avait vécu le choc d’écouter Miles dernière époque. Du coup, il s’engage avec avidité et détermination dans la découverte à rebours de toute l’histoire de cette musique.
En 1996 il crée son premier quartet avec le guitariste Jean-Luc Roumier. Avec le saxophone, la composition devient dès lors sa deuxième passion, celle qui lui permet de conjuguer en toute liberté, sa verve mélodique avec sa science poétique de l’harmonie. A cette date il multiplie les relations. Il y a eu d’abord Bernard Rabaud qui l’a repéré lors d’un boeuf au Petit Op' à la glorieuse époque des « Nuits blanches ». C’est aussi au Petit Opportun que Stéphane a rencontré Michel « Mickey » Graillier. Le pianiste au lyrisme lunaire s’est pris tout de suite d’affection pour ce jeune saxophoniste plein d’ardeur et de désir d’apprendre. Il enregistre en 2006 un premier disque sous son nom : « First Page » (Bee Jazz) avec Olivier Hutman, Philippe Soirat et Gilles Naturel. En 2009, sort « SpiraBassi » en duo avec Giovanni Mirabassi.
Le choix du pianiste s’est imposé comme une évidence. Les deux musiciens s’étaient pour la première fois rencontrés, quelques mois après son retour d’Arabie. Cet album sera dédié à son père Max disparu fin 2007, personnage haut en couleur, brocanteurfou de musiques. A partir de janvier 2010, Stéphane s'installe à New York, il revient régulièrement à Paris, et notamment pour enregistrer « Round about Jobim » avec Lionel Belmondo et sa formation « l’Hymne au soleil » qui sortira en avril 2012.
2014 marque la parution de l’album « In Between » dont la musique (et le titre) reflètent 3 ans de va et viens entre Paris et New York.
Enfin, l’album “New Playground” (enregistré en quartet à New York) sort en septembre 2018.